viernes, 11 de noviembre de 2011

Julio Cortázar

Metalepsis


« […] métalepse : lorsqu’un auteur (ou son lecteur) s’introduit dans l’action fictive de son récit ou lorsqu’un personnage de cette fiction vient s’immiscer dans l’existence extradiégétique de l’auteur ou du lecteur, de telles intrusions jettent pour le moins un trouble dans la distinction des niveaux. Mais ce trouble est si fort qu’il excède de beaucoup la simple " ambiguïté " technique : il ne peut relever que de l’humour (Sterne, Diderot) ou du fantastique (Cortázar, Bioy Casares), ou de quelque mixte des deux (Borges, bien sûr), à moins qu’il ne fonctionne comme une figure de l’imagination créatrice. »


G. Genette, Discours du récit, Paris, Seuil, pp. 360-361.


DOS EJEMPLOS DE METALEPSIS EN EL CINE


Metalepsis en La rosa púrpura del Cairo (Woody Allen, 1985):


Metalepsis en Ring (Hideo Nakata, 1998):

Recordatorio de lecturas

La próxima clase (16-11), hablaremos de los cuentos "La noche boca arriba" (Cortázar, p. 56) y "Mimoso" (Silvina Ocampo, p. 37).

"La gallina degollada" (Horacio Quiroga)



Página inicial de la adaptación a la historieta de "La gallina degollada", realizada por Carlos Trillo y Alberto Breccia en la Revista FIERRO a fierro. Año I Nº 8, Abril 1985. Buenos Aires, Ediciones de la Urraca, pp. 77-76.


Aquí, la versión completa de la historieta.

El escritor argentino Alberto Laiseca cuenta (a su manera) el relato de Quiroga:


El cuento y la novela según los formalistas rusos


    Fagmentos del artículo de Boris Eichenbaum « Théorie de la prose » (1925), publicado en Todorov, Tzvetan (comp.), Théorie de la littérature. Textes des Formalistes russes, Paris, Seuil, 1965 [2001] :

·                           « Le roman et la nouvelle ne sont pas des formes homogènes, mais au contraire des formes profondément étrangères l’une à l’autre. C’est pourquoi ils ne se développent pas simultanément, ni avec la même intensité, dans une même littérature. Le roman est une forme syncrétique* (peu importe s’il s’est développé directement à partir du recueil de nouvelles, ou s’il s’est compliqué en intégrant des descriptions de mœurs) ; la nouvelle est une forme fondamentale, élémentaire (ce qui ne veut pas dire primitive). Le roman vient de l’histoire, du récit de voyages ; la nouvelle vient du conte, de l’anecdote. » (p. 206)

·                              « Tout dans la nouvelle comme dans l’anecdote tend vers la conclusion. La nouvelle doit s’élancer avec impétuosité, tel un projectile jeté d’un avion pour frapper de  sa pinte et avec toutes ses forces l’objectif visé. » (p. 206)

·                      « Short story est un terme qui sous-entend toujours une histoire et qui doit répondre à deux conditions : les dimensions réduites et l’accent mis sur la conclusion. Ces conditions créent une forme qui, dans ses buts comme dans ses procédés, est entièrement différente de celle du roman. » (p. 206)

·                             « Ce sont d’autres facteurs qui jouent un rôle primordial dans le roman, à savoir la technique utilisée pour ralentir l’action, pour combiner et souder les éléments hétérogènes, l’habileté à développer et à lier des épisodes, à créer des centres d’intérêt différents, à mener des intrigues parallèles, etc. » (p. 206)
·                     « C’est pourquoi il est naturel qu’une fin inattendue soit un phénomène très rare dans le roman (et si on la trouve, elle ne témoigne que de l’influence de la nouvelle) : les grandes dimensions et la diversité des épisodes empêchent un tel mode de construction, tandis que la nouvelle tend précisément vers l’inattendu du final où culmine ce qui le précède. Dans le roman, une certaine pente doit succéder au point culminant, tandis que dans la nouvelle, il est plus naturel de s’arrêter au sommet que l’on a atteint. On comparera le roman à une  longue promenade à travers des lieux différents, qui suppose un retour tranquille : la nouvelle à l’escalade d’une colline, ayant pour but de nous offrir la vue qui se découvre depuis cette hauteur. » (pp. 206-207)


* Syncrétique : qui forme un ensemble perçu globalement. Syncrétisme : combinaison relativement cohérente, mélange de doctrines, de systèmes. / Fusion de deux éléments culturels, religieux différents.


·                     Quienes estén interesados en la forma cuentística pueden leer también las "Tesis sobre el cuento" del escritor argentino Ricardo Piglia.