« […] métalepse : lorsqu’un auteur (ou son lecteur) s’introduit dans l’action fictive de son récit ou lorsqu’un personnage de cette fiction vient s’immiscer dans l’existence extradiégétique de l’auteur ou du lecteur, de telles intrusions jettent pour le moins un trouble dans la distinction des niveaux. Mais ce trouble est si fort qu’il excède de beaucoup la simple " ambiguïté " technique : il ne peut relever que de l’humour (Sterne, Diderot) ou du fantastique (Cortázar, Bioy Casares), ou de quelque mixte des deux (Borges, bien sûr), à moins qu’il ne fonctionne comme une figure de l’imagination créatrice. »
G. Genette, Discours du récit, Paris, Seuil, pp. 360-361.
G. Genette, Discours du récit, Paris, Seuil, pp. 360-361.
DOS EJEMPLOS DE METALEPSIS EN EL CINE
Metalepsis en La rosa púrpura del Cairo (Woody Allen, 1985):
Metalepsis en Ring (Hideo Nakata, 1998):